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Nous le savons tous, l’amiante est nocif pour la santé. Ce minéral naturellement fibreux est composé de fins filaments qui, une fois libérés dans l’air, se déposent sur l’appareil respiratoire et l’endommage fortement. L’amiante n’est pas détectable à l’œil nu. Une seule fibre est de 400 à 2000x plus petite qu’un cheveu. Cela peut faire des ravages sans même que l’on s’en rende compte. En réalité, environ 90 000 personnes décèdent chaque année dans l’Union européenne. Aujourd’hui, de nombreuses mesures sont mises en place pour protéger les résidents et les personnes travaillant sur des chantiers susceptibles de contenir de l’amiante. Pour rappel, l’amiante a été interdit en juillet 1997, donc tous les biens construits avant cette date peuvent en contenir.
Le Parlement européen a décidé de renforcer les mesures de sécurité pour assurer la santé de toutes les personnes présentes sur un chantier. Cette démarche s’inscrit donc dans une volonté de protection des travailleurs. On y retrouve notamment :
Une mesure essentielle sera également mise en place à travers l’Europe : le repérage d’amiante avant tout travaux. Cette dernière est déjà rentrée dans les mœurs en France. D’ailleurs, la réglementation française figure parmi les plus exigeantes et complètes en matière de repérage d’amiante. Le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion infirme dans ce sens que « la France salue les avancées permises par ce texte et réaffirme son engagement à faire de la prévention des risques professionnels et de la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs sa priorité absolue. »
